Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, a fait l’annonce que tous les lycéens, ou presque, attendaient. Lors d’un entretien, elle a assuré que la plateforme Admission-post-bac, au cœur des débats depuis plusieurs mois, serait bientôt fermée.
Enfin la fin d’APB ?
Obsolète et pleine de dysfonctionnement, voilà comment la ministre de l’Enseignement supérieur décrit la plateforme APB. LA très critiquée plateforme permet aux élèves de terminale d’inscrire leurs vœux concernant la poursuite de leurs études. Si au départ l’idée était de faciliter les procédures, de nombreux élèves ont pointé du doigt son fonctionnement. En effet, il a été prouvé que l’attribution de places dans certaines formations se faisait selon des critères jugés inégaux, et ce n’est pas les derniers problèmes apparus cet été qui sauveront la peau d’APB. D’après la ministre, il y a 40 000 étudiants supplémentaires cette année, ce qui a conduit à un énorme problème d’attribution des places, certains élèves se retrouvant sans affectation à quelques jours de la rentrée.
Frédérique Vidal a évoqué « un énorme gâchis » et « un système à bout de souffle ». Elle assure qu’un « travail dans la dentelle » est engagé et promet que les 6 000 élèves sans affectation auront tous une place avant le25 septembre prochain.
Les autres objectifs
La plateforme changera donc de forme, de procédé, mais aussi de nom, afin de faire oublier à tous l’échec qu’elle a été.
Parmi les autres annonces faites par la ministre, retenons la fin du tirage au sort à l’université, qui a également la cause de nombreux troubles ces derniers mois, mais aussi la baisse du coût de la rentrée universitaire 2018, la limitation du nombre de vœux possibles et la création d’un plan qui permettra aux étudiants de mieux choisir leur orientation.
Certains élèves présenteront par exemple durant le service civique leurs filières. Frédérique Vidal précise : « Un certain nombre iront présenter les filières dans les lycées. Ensuite, on peut imaginer des modules “orientation” au lycée, avec des visites dans les établissements. Enfin, il faudra sans doute utiliser davantage les ressources numériques. » De quoi redonner le sourire à tous les acteurs de l’enseignement supérieur.