La chirurgie plastique a depuis longtemps été victime de préjugés et d’idées préconçues et véhiculé une image un peu sulfureuse. En effet, bon nombre de personnes la taxent de frivolité, d’instrument de caprices et de contribuer et soutenir une norme de beauté irréaliste, imposée par la société moderne, la mode, les stars et les médias.
Le Syndicat national de chirurgie plastique reconstructrice et esthétique définie la chirurgie plastique comme : « englobant la totalité des interventions qui modifient, réparent ou embellissent les téguments et les formes.
On distingue :
– La chirurgie réparatrice qui apporte une transformation allant de « l’anormal ou pathologique » vers le « normal », exemple les malformations congénitales ou les séquelles de brûlures ou de morsure ou encore les séquelles d’accidents ou de chirurgie destructrice après cancer. Il s’agit de réparer un défaut et de tendre vers la plus grande amélioration possible mais en apportant en contrepartie des cicatrices et parfois des opérations répétées. (…).
– La chirurgie esthétique qui fait passer du « normal » vers le « beau » hors contexte de maladie (…). »
Au regard, de cette définition, pouvons-nous réellement nous arrêter sur l’aspect esthétique et superficiel de la discipline ? La chirurgie plastique ne contribue-t-elle pas à réparer une vie et à donner l’occasion d’un nouveau départ ? La chirurgie plastique as-t-elle un impact psychologique positif au-delà de l’impact physique ?
Oui, la chirurgie plastique, peut redonner goût à la vie à des personnes vivant une grande souffrance morale et physique, à des personnes qui se sont volontairement retirées et isolées de toute vie sociale et ce suite à un traumatisme, un accident, une maladie ou une malformation innée.
En effet, la vie d’une personne bascule entièrement quand elle est victime d’un accident qu’il soit domestique ou de travail. Quand elle nait avec une malformation congénitale, comme celle de la voûte crânienne qui entraine une baisse du quotient intellectuel ou bien la fissure labio-palatine (bec-de-lièvre). Malheureusement, notre société peut s’avérer implacable par le regard qu’elle pose sur ces personnes, un regard qui va les pousser à s’isoler et à se sentir diminués, un regard qui va les écarter et les exclure. Ces personnes sont incapables de créer des rapports apaisés avec les autres, leurs complexes devenant obsessionnels constituent un véritable frein à la communication avec les autres.
La chirurgie plastique peut réparer et aider ces personnes à se retrouver et retrouver une vie normale et épanouie. Les relations avec leurs corps changent radicalement. Des changements de personnalité sont perceptibles et parfois étonnants ! Des individus autrefois renfermés deviennent sociables, agréables, tournés vers les autres, en un mot : heureux de vivre !
L’étude de la Ruhr-Universität Bochum (RUB), publiée dans l’édition du 4 mars de la revue Clinical Psychological Science, confirme les effets psychologiques positifs de la chirurgie plastique. Les patients opérés se sentent en meilleure santé, sont moins anxieux, ont développé une plus grande estime de soi et jugent leur corps plus attrayant. Peu se plaignent d’effets indésirables. Ainsi, en termes d’impact psychologique de la chirurgie plastique, les chercheurs constatent un niveau de succès plutôt élevé.
La chirurgie plastique est donc une expérience transformatrice entrainant autant des changements physiques, que psychologiques. Que vous ayez recours à la chirurgie plastique pour la reconstruction d’une anomalie génétique, la réparation d’une blessure traumatique, ou afin d’améliorer votre physique, vous sentirez un changement émotionnel et votre confiance en soit sera rétablie. La vision que vous avez de vous-même et celle des autres sur vous change vers le mieux. Vous reprendrez vie. Alors Osez !
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