Le projet Thévenoud, porté par le porte parole des députés PS à l’Assemblée, Thomas Thévenoud, est un projet de loi déposé il y a deux semaines qui veut apporter une réponse aux chauffeurs de taxi, qui ont effectué une nouvelle grève pour pointer du doigt la concurrence dite déloyale des VTC (véhicules de transport avec chauffeur) le 11 juin dernier.
Dans cette proposition, le véritable coup de massue pour les organismes de VTC est l’interdiction du recours à la géolocalisation des véhicules, dont ils sont pourtant les précurseurs, et qui permettaient notamment à un client de trouver le véhicule le plus proche via une application.
A contrario, l’Etat créerait un registre numérique sur lequel les taxis pourraient s’appuyer gratuitement et sans obligation pour pouvoir être géolocalisé. Aucun détail n’a filtré sur la technologie utilisée pour géolocaliser les taxis (boitier GPS, traceurs espions, satellite dédié) ni sur sa distribution, mais on pourra, à terme, certainement connaître le taxi officiel le plus proche de notre position actuelle, sur nos smartphones !
L’utilisation des données
Cependant, le partage des données (personnelles, horaires de travail, tarifs, géolocalisation en temps réel) paraît une contrainte supplémentaire pour une profession qui en compte déjà beaucoup, et l’utilisation de ces données par l’Etat est évidemment une source de méfiance.
Côté VTC, on imagine difficile un retrait total de la géolocalisation, ne serait-ce que pour retrouver un véhicule en cas de vol, par exemple, ou la recherche d’itinéraires optimisés. Pour en savoir plus sur la géolocalisation des véhicules et ses avantages pour une entreprise, toutes les informations sont disponibles sur le site officiel : www.geolocalisation-vehicule.fr.
Source : http://www.huffingtonpost.fr/2014/06/19/loi-taxis-vtc-uber-geolocalisation_n_5511726.html
