Tout savoir sur les pièges du réaménagement de dettes

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On entend parfois mettre en garde contre les « pièges » du rachat de crédit. On parle de piège à propos de tout.

piege-reamenagement-dette-organismePar définition, le piège est un stratagème sournois destiné à prendre une personne par surprise. On peut aussi le définir comme une situation contraignante dont on ne peut s’échapper.

Le rachat de crédit est une opération bancaire qui brille par sa simplicité : on souscrit un crédit pour rembourser ceux qu’on a fait avant parce qu’on arrive plus à les payer. Puisque le montant du nouveau prêt est forcément plus élevé (même sans trésorerie supplémentaire, il y a des frais) que le total des sommes qui restaient dues au titre des anciens emprunts, pour rembourser moins il faut rembourser plus longtemps.

Ne pas confondre causes et effets

Il est fréquent de confondre les causes et les effets. Nombreux sont les candidats à un regroupement de crédits qui sont tombés dans le piège des crédits faciles, autrement dit du surendettement. Parce qu’ils étaient faciles à obtenir ou parce qu’il était facile d’y recourir sans trop se poser de question. D’autres, les plus nombreux, ont tout simplement été victimes des pièges de la vie que les banquiers appellent « accidents de vie » (divorce, perte d’emploi, maladie ou accident, etc.).

Ceux là n’ont souscrit trop de crédits mais les revenus sur lesquels les remboursements étaient basés ont intempestivement baissé. Dans quelques cas, les organismes preneur sont en cause, courtier ou banquier, car ils attribuent des prêt à des personne à la limite du surendettement mais surtout à des taux excessifs ! (lisez l’excellent article de Reductis) Le résultat est le même, ils sont « piégés » !

Cela dit, il est tout à fait vrai qu’un ménage mal-endetté peut tomber de Charybde en Scylla à cause de sa décision de procéder à une restructuration financière.

Le premier risque pour l’emprunteur livré à lui-même est de tomber dans les pièges que sa propre nature lui tend : impatience, orgueil …

Le second risque est, pour la majorité des consommateurs qui ne bénéficie pas des connaissances nécessaires pour apprécier la valeur des offres qui lui sont soumises, d’en accepter une « au feeling » ou, pire, sous la pression de commerciaux très agressifs qui, soit dit en passant, ne sont les meilleurs !

Quoi qu’il en soit, il est intéressant de bien connaître les aspects de l’opération de restructuration financière susceptibles de constituer des pièges.

Pour un rachat de credit, une cession sur salaires apporte-t-elle des avantages ?

En dehors du point de vue des prêteurs, dont certains l’exigent parfois pour des dossiers « tendus », il faut considérer la cession amiable sur salaires pour ce qu’elle apporte à celui qui la met en place : du confort et de la sérénité.

Non seulement grâce à un regroupement de crédits, l’emprunteur n’a généralement plus qu’un interlocuteur unique, un seul prêt et une seule mensualité, mais avec la cession sur salaires il n’a même plus à se préoccuper du solde de son compte bancaire sur lequel cette dernière aurait due être prélevée puisqu’en pareil cas, elle l’est à la source. En effet, c’est l’employeur qui chaque mois règle la mensualité au prêteur avec le salaire de l’emprunteur duquel elle est directement déduite. Question gestion, il n’y a pas plus simple ! Fini la crainte d’un rejet de prélèvement en cas de retard de virement du salaire, par exemple.

Cette pratique est presqu’habituelle pour les fonctionnaires et autres agents de l’Etat, des Collectivités territoriales ou de la fonction Hospitalière, puisque le Crédit Municipal l’a instaurée il y déjà bien longtemps. En revanche, elle est moins prisée du « privé » qui la considère à tort comme une garantie, pire comme une « contrainte ».

Quoi qu’il en soit, la cession amiable sur salaires tend à se généraliser pour les demandes de regroupement de crédit présentant des caractéristiques « border line » ou de plus grands risques pour les prêteurs.

Dans certains cas, la cession amiable sur salaires permet d’obtenir un rachat de crédits au meilleur taux.

C’est sans doute la raison pour laquelle on commence à voir des emprunteurs salariés, même n’appartenant pas au secteur public, la demander.

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